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Cap sur les EAF 2023

Les œuvres imposées occupent l’essentiel de l’année de 1 re . Depuis la réforme de 2019, la NRP propose des séquences pour aider les professeurs à construire leurs progressions. Comme les textes sont souvent exigeants, les articles mettent l’accent sur des activités pour entrer dans les œuvres et poursuivre leur lecture. Les séances contiennent les éléments utiles pour préparer les élèves à l’examen, mais aussi pour susciter leur intérêt, pour leur montrer quelles résonances ces livres peuvent avoir dans le monde d’aujourd’hui. Au fil des parutions, la plupart des œuvres au programme sont traitées dans la revue. La NRP a consacré des articles à toutes les œuvres en poésie et en théâtre. En littérature d’idées, La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a fait l’objet d’une séquence en septembre 2021,  le numéro de mai 2022 contient plusieurs propositions sur Les Caractères et vous aurez rendez-vous avec Gargantua dans la revue de septembre 2022. Le renouvellement des œuvres concerne cette année le roman. Une séquence sur les récits de Colette paraîtra en décembre, une autre sur Manon Lescaut en mars, et celle sur La Peau de Chagrin en mai. Cliquez sur les titres pour télécharger les séquences Poésie de Hugo à Apollinaire Victor Hugo, Les Contemplations Baudelaire,  Tableaux parisiens Apollinaire, Alcools Théâtre de Molière à Lagarce Molière, Le Malade Imaginaire Marivaux, Les Fausses confidences Lagarce, Juste la fin du monde Littérature d'idées, de Rabelais à Olympe de Gouge La Bruyère, Les Caractères Olympe de Gouge  

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Séquence pédagogique

La Bruyère, Tout est dit...depuis, commentaire au BAC

« Arrias » est un des textes les plus connus de La Bruyère. Il sert ici de support à la rédaction d'un commentaire, préparé à l'aide de lectures, de ressources culturelles et de plusieurs écrits d'invention.

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Fiche élève

Les subordonnées circonstancielles dans Les Caractères de la Bruyère

L'étude de la langue est un passage obligé pour entrer dans l'écriture des Caractères . Les propositions subordonnées circonstancielles sont ici analysées dans des extraits de l'œuvre de La Bruyère.

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Fiche élève

Le culte impérial

L'étude d'extraits de La Vie de César et de L a Vie d'Auguste de l'historien Suétone sont rapprochés du texte de Marguerite Yourcenar, Mémoires d'Hadrien, et du tableau de Guillaume Cabasson L'Apothéose de Napoléon III .

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Jouez avec Molière !

La NRP de mars sur « L'illustre Molière »   est paru. À  cette occasion, voici une grille de mots croisés conçue par nos auteurs, pour vous et pour vos élèves.  

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Vitali Konstantinov, La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis

Par Camille Lacour Les métamorphoses de l’écriture Des symboles cunéiformes, créés dans un système de logogrammes, jusqu’aux irremplaçables émojis de nos smartphones, l’écriture a connu d’innombrables formes et évolutions au cours du temps. Avec beaucoup d’humour, La Grande Histoire de l’écriture , album jeunesse écrit et illustré par Vitali Konstantinov, présente les traits que les caractères, l’alphabet et les encodages ont revêtus depuis la Préhistoire. L’album se découpe en trois parties. La première reprend les bases de l’écriture, dévoilant l’alphabet phonétique international (API), cette description des sons présents dans toutes les langues. La seconde partie dévoile toutes les écritures que les peuples ont su élaborer, en commençant par l’écriture cunéiforme, née à Sumer (l’actuel Irak), qui se répandit parmi les peuples voisins tout en s’adaptant à des dialectes différents. Enfin, la dernière partie s’intéresse aux alphabets proches du nôtre, mais aussi aux univers de Tolkien et de Star Trek , mondes dans lesquels sont imaginées des nouvelles langues pleines de surprises. À travers cet album, Vital Konstantinov offre un réel plaisir aux amoureux des Lettres. Tantôt drôle, tantôt instructif, il retrace de façon chronologique l’histoire de l’écriture selon les époques, les lieux et les cultures. Les illustrations donnent une certaine dynamique au texte, lui apportant ce côté ludique et attrayant qui aideront les plus jeunes à retenir les informations plus facilement. Il pourra, peut-être aussi, nous redonner goût au glissement de la pointe du stylo-plume à la surface du papier blanc… Vitali Konstantinov, La grande histoire de l’écriture, de l’écriture cunéiforme aux émojis , Éditions La joie de lire, 80 pages, 24,90 €  

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Article de presse

Molière, George Dandin

George Dandin, un riche paysan désireux d'intégrer la société aristocratique, épouse Angélique de Sotenville, une jeune fille noble mais assez peu docile. Comédie sociale et assez noire, cette courte pièce qui traite d'un mari bafoué évoque également la condition des femmes.

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Séquence pédagogique

Molière, Le Malade imaginaire

Le Malade imaginaire est une œuvre bilan, où Molière concentre ses thèmes favoris - la maladie et les médecins, le mariage, l'argent, la folie, le pouvoir des pères - au sein d'une comédie-ballet désopilante. La pièce est traitée dans le cadre du parcours « Spectacle et comédie ».

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Corrigés

L'interrogation

Dans l'optique de l'oral du Bac, cette fiche propose une série d'exercices sur le thème de l'interrogation à partir d'exemples extraits du Malade imaginaire de Molière.

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Fiche élève

La seconde mort d'Eurydice

Quand Orphée se retourne pour voir Eurydice, elle meurt une seconde fois. Les vers des Georgiques trouvent un écho dans un extrait du roman de Claudio Magris Vous comprendrez donc, et un tableau de Stanhope.

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Sélection culturelle

Illusions perdues de Xavier Giannoli, une adaptation au service de l’étude du roman

Il fallait un sacré culot pour adapter au cinéma le texte dont Marcel Proust disait qu’il était le plus grand roman de Balzac. Si les illusions demeurent définitivement perdues, le pari de Xavier Giannolli, lui, est des plus réussis. Miroir d’un temps où abondaient les fausses rumeurs propagées par les « canards », Illusions perdues apparaît aussi, par analogie, celui de notre époque où abondent les fake news . Deux chemins vers la réussite sociale Poursuivant l’entreprise d’Honoré de Balzac, Xavier Giannoli met en scène la transformation d’un caractère trop innocent pour être absolument honnête. Si Lucien Chardon, apprenti-imprimeur d’Angoulême, apparaît effectivement au départ comme un poète idéaliste, sa montée « à la capitale » ne tarde pas à balayer ses scrupules. Les élèves, dès le visionnage de la bande-annonce, seront d’ailleurs sensibles aux transformations physionomiques du personnage, entre la situation initiale où il dédie son recueil de poèmes à sa noble protectrice, Madame de Bargeton, et le cœur de l’action où Lucien de Rubempré pense avoir définitivement conquis le Tout-Paris de la Restauration. Dans le roman, le héros de Balzac est immédiatement confronté à un dilemme : choisir entre « le Cénacle » et le Journalisme, ou si l’on préfère, entre l’anonymat et le renom. Le film amplifie ce ressort dramatique en soulignant les tiraillements du héros, amant « romantique » d’une jeune et belle comédienne (Coralie) et – en même temps – billettiste sans foi ni loi. La tentation de l’argent et du vice Pour faire son trou dans le petit monde des lettres, il faut moins du génie que des relations. Au contact d’Étienne Lousteau, rédacteur en chef d’un des nombreux « canards » chargés de faire la pluie et le beau temps sur les sorties théâtrales et les livres fraîchement édités, Lucien va devoir faire le deuil de ses belles illusions. La représentation cinématographique d’une presse d’autant plus florissante qu’elle est sans déontologie permettra aux élèves de 2 de de faire le lien entre deux parties du programme, le roman et la presse. Aux heures fastes du « boulevard du Crime », où se croisent prostituées, écrivains et journalistes, pour qu’un livre soit acheté en nombre, pour qu’une pièce fasse salle comble, tout dépend de la capacité des « canards » à provoquer la « claque », autrement dit, à faire le « buzz ». Guidés par l’appât du gain, ces derniers se rangent prioritairement du côté du directeur de théâtre ou de l’éditeur le plus offrant. Dans le roman qui sert de trame scénaristique à l’adaptation cinématographique, Balzac s’était plu à décrire cette société faussement lettrée qui a fait du paraître son maître-mot. Or l’auteur lui-même, pour Illusions perdues notamment, a été « descendu » par quelques plumes acérées dont celle de Jules Janin qui dans Le Corsaire (journal où écrit Lucien) persifflait : «  Ce livre, dans lequel on n’entre que comme dans un égout […]  ». Une chute brutale et cruelle Tout rapprochement de ce théâtre des vanités avec les mœurs de la cour versaillaise dans Ridicule (1996) de Patrice Leconte ne serait dès lors nullement fortuite, pas moins que l’affairisme journalistique épinglé dans Bel-Ami (1885) de Maupassant. D’abord, « plume » dans un journal « libéral », Lucien se fait acheter par un journal « royaliste ». Opportuniste par esprit de revanche, Lucien fait le pari risqué d’être des deux bords à la fois, se mettre du côté du Roi pouvant lui permettre de récupérer la particule de sa mère : « De Rubempré ». Un film pour disserter et s’enrichir culturellement En regard avec le roman dont il s’inspire, le film peut permettre d’engager la problématique de dissertation suivante centrée la personnalité du héros : « Dans quelle mesure Lucien, tel qu’il apparaît dans le roman et dans le film, peut-il être caractérisé comme un personnage paradoxal, tiraillé entre sonmoi profond et son moi social ?  » Outre ses qualités cinématographiques propres, le film de Xavier Giannoli met en scène tous les genres littéraires : poésie, roman, théâtre (Coralie jouant par exemple la Bérénice de Racine) et textes d’idées, à travers le thème omniprésent de la presse. De plus, du point de vue de la réception des élèves, le jeune âge du personnage principal et de sa compagne ne peuvent que renforcer une forme de lecture mimétique. La confrontation du roman donnera ainsi lieu à une séquence qu’on pourra intituler « Des Marguerites aux canards déchaînés ». Les trois premiers titres retenus ici sont repris du chapitre 10, « Parcours initiatiques », proposé dans le manuel Nathan 2 de , Horizons pluriels , qui étudie cinq extraits de la deuxième partie d’ Illusions perdues , p.241-246.

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Séquence pédagogique

Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham

La lecture du Quai de Ouistreham justifie naturellement la constitution d’un carnet de lecture, où les élèves seront invités à consigner leurs réflexions, leur questionnement voire leurs émotions.

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Groundhog Day: What's the Weather Like?

Will it be a long, cold winter, or will spring come early? On February 2, in Pennsylvania, an animal gives its prediction.

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Sélection culturelle

Chronique littéraire : Georges Forestier, Molière

Par Edith Wolf Molière, de la fin d’une légende à l’histoire d’une œuvre La vie de Molière telle qu’on la raconte est, pour l’essentiel, une « vie imaginaire » à la Marcel Schwob. L’origine de cette légende est le récit publié en 1705 par Grimarest sous le titre Vie de M. de Molière , texte qui fit autorité d’autant plus facilement qu’il ne reste aucun document autographe du dramaturge. Or Grimarest fut critiqué dès la parution de son livre, et Boileau, par exemple, estime qu’il « se trompe sur tout ». La biographie de Georges Forestier se propose de mettre à mal cette tradition légendaire et de lui substituer, non un récit de la vie privée de l’homme Molière, mais une restitution de l’univers social, politique, philosophique et esthétique dans lequel il a produit son œuvre et incarné ses personnages. On voit ainsi mis à mal des clichés comme l’hostilité du père à la vocation de son fils, les démêlés conjugaux qui expliqueraient l’omniprésence du thème du cocuage, les ennuis de santé où l’on verrait l’origine de la satire des médecins. En rappelant que la source de sujets comme le cocuage ou la médecine est à chercher dans une tradition populaire héritée du Moyen Âge qui était revenue fort à la mode, en montrant le lien entre l’attitude du roi envers Tartuffe et l’histoire de ses relations avec les Jansénistes et les autorités ecclésiastiques, Georges Forestier permet au lecteur de comprendre les enjeux intellectuels et politiques du théâtre de Molière. Mais il montre surtout l’extraordinaire capacité du dramaturge à se nourrir de tout ce qu’il découvre aussi bien dans le répertoire des Italiens et dans les pièces espagnoles à la mode que dans les sources antiques ou le jeu des acteurs de farces. On voit ainsi surgir, à la place du malade persécuté et cocu, un homme solide, riche et aimé, célèbre dans toute l’Europe, au fait des codes galants et constamment soutenu par le roi malgré son adhésion probable à un scepticisme fondamental. L’univers ainsi restitué est passionnant et, si l’on peut s’interroger sur la certitude affirmée de Georges Forestier quant à la « normalité heureuse » de la vie privée de Molière, on trouve dans son ouvrage de précieux éclairages sur l’œuvre de l’auteur. Georges Forestier, Molière, Gallimard, 544 pages, 24 €

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Séquence pédagogique

Molière, L'École des femmes

C’est une pièce dans laquelle on rit autant que l’on songe et dont on sort, finalement, plus grave qu’hilare. Notre étude se développe donc autour de la problématique d’une forme de comédie qui flirte avec le tragique.

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Fiche élève

La grammaire au lycée

La préparation du Bac en grammaire est un sujet difficile. L'article propose trois modalités d'enseignement, déclinées en fiches élaborées à partir des textes au programme.

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L’Aube à Birkenau, un livre précieux

Pendant une vingtaine d’années, David Teboul, documentariste cinéaste, a enregistré des entretiens avec Simone Veil. Il en a fait L’Aube à Birkenau , un ouvrage avec de nombreuses images, contenant aussi des récits où il présente de manière très personnelle chaque moment rapporté. Publié aux éditions des Arènes en 2019, L’Aube à Birkenau est désormais un beau livre de poche paru chez Pocket le 10 novembre 2021, qui peut être proposé aux collégiens et aux lycéens. L’Aube à Birkenau , une installation puis un livre Depuis leur rencontre en 2003 pour réaliser un documentaire sur Simone Veil, David Teboul a engagé une longue conversation avec elle qui s’est poursuivie jusqu’au crépuscule de sa vie. Et pour accompagner l’entrée au Panthéon de Simone et Antoine Veil le 1er juillet 2018, il lui a été donné de créer une œuvre. Ce fut L’Aube à Birkenau , installation en cinq tableaux qui trouve sa genèse dans les propos qu’elle lui a un jour confiés à Birkenau : « Les arbres pour moi surtout sur la route dans certains trajets, il faisait très froid et j’ai le souvenir que ces arbres pris dans la glace, c’était l’un des rares moments où l’on avait un sentiment de beauté. » Cette œuvre sonore et visuelle, « hommage à la fois au parcours politique exceptionnel de Simone Veil et à la survivante d’Auschwitz » 1 , honorait la mémoire des millions de déportés raciaux, Juifs et Tziganes. Un an plus tard, sous le même titre, David Teboul publiait un livre écrit à partir des enregistrements de plus de quarante heures d’entretiens avec Simone Veil. Des voix et des images La voix et le visage de Simone occupent la plus grande partie du texte. On y trouve son témoignage très précis sur l’enfance, la déportation, le retour et la vie d’après. David Teboul a également enregistré des dialogues avec Marceline, la plus jeune déportée de Birkenau qui sera l’amie de toujours ainsi que des conversations avec sa sœur Denise. Dès lors, le lecteur n’est plus le destinataire d’un discours mais le témoin d’un amour, d’une amitié, d’une extraordinaire complicité. La douleur fait surgir une émotion plus vive encore, une émotion qu’expriment les portraits en très gros plan où l’on voit les yeux de Simone Veil gonflés de larmes retenues. En retrait, dans une typographie réservée habituellement aux interventions orales, David Teboul écrit un texte à la première personne pour raconter chacune de ces rencontres et se raconter aussi. Il rappelle les étapes d’une mémoire qui se réveille. Il évoque, comme une scène initiatique, la projection à la télévision du feuilleton américain Holocauste et de la participation de Simone Veil au débat qui l’a suivi, puis il accompagne le livre de souvenirs et de réflexions. Parce que les voix se répondent et que les images se suivent en se répétant parfois à un détail près, le livre est presque déjà un film. 1 . Présentation par David Teboul de L’Aube à Birkenau , « Œuvre sonore et visuelle en cinq tableaux. Pour accompagner l’entrée deSimone Veil et de son époux Antoine dans la crypte du Panthéon. » POUR DES ÉLÈVES DES COLLÈGES ET DES LYCÉES L’Aube à Birkenau pourra être lu en 3 e pour répondre à la question « se raconter, se représenter », ou en 2de dans le cadre de l’étude de la littérature d’idées. Télécharger le dossier UN ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE SUR LES SITES DE LA NRP Vous trouverez sur les sites de la NRP une séquence pédagogique pour aborder le livre au collège et au lycée, accompagnée d’un entretien avec David Teboul.

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