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Wednesday is Back!

Netflix is releasing the second (long-awaited) season of Wednesday just as your 6e students are about to learn how to describe people thanks to the Addams Family (File 1, Welcome to the manor) in our brand-new Shine Bright 6e.

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Sélection culturelle

Niki de Sainte-Phalle Violence and Joy

The late Franco-American artist Niki de Saint Phalle is everywhere this year, with an exhibition in Aix-en-Provence and the second of the year in Paris. She was one of the first women artists to be recognised in her own lifetime, for works that denounce violence but also ones that celebrate joy and being a woman.

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Sélection culturelle

A Fantastic Sci-Fi and Fantasy Summer on Screen 

Summer 2025 offers a rich selection of new sci-fi and fantasy releases — both on the big screen and on streaming platforms — with stories that explore identity, power, friendship, and the future of humanity.

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Ressource vidéo

Le maintien de la paix

Aujourd’hui, les missions de maintien de la paix de l’Onu doivent s’adapter à des conflits plus violents, où la force prime sur le droit et où les États sont réticents à accueillir des forces de médiation.

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Les Fourberies de Scapin - Molière - Edition 2025

Téléchargez  gratuitement  le livret pédagogique des Fourberies de Scapin de Molière - Edition 2025 - pour guider vos élèves dans l’étude de cette comédie incontournable.

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Disobedient Images: Arles 2025

The exhibitions at the Arles photography festival this year are regrouped under the title “Disobedient Images”. They offer a subversive vision of subjects from families to feminism, minorities to mainstream. Here are some of the highlights of the exhibitions depicting subjects from the English-speaking world.

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On the Street, On the Road

Two of the exhibitions at the Arles festival 2025 look back at four photographers capturing American life and landscapes over the past century.

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Rendez-vous

From a Mile a Day to the Length of the U.K.

It's a British charity classic to run, walk or cycle from Land's End in Cornwall to John O'Groats in the Scottish Highlands. A 17-year-old has become the youngest person to run the length of the U.K., raising money for a mental-health charity. And that isn't even the biggest challenge Marcus has faced in his life so far.

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Superman 2025: Return of the Hero

In a world searching for hope, James Gunn revives the DC Universe with a humanist reinterpretation of Superman, its oldest superhero.

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Power, Fear, and Pandemic: Welcome to Eddington!

With Eddington, the American filmmaker Ari Aster plunges into a small New Mexico town shaken by the early days of the Covid-19 pandemic.

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F1: Brad Pitt in Pole Position on the Big Screen

Released on June 25, 2025, F1 is a box office hit. Starring Brad Pitt and directed by Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick), the film promises a spectacular dive into the world of Formula 1.

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Le Cid - Corneille

Téléchargez gratuitement le livret pédagogique pour accompagner vos élèves dans l’étude du Cid de Corneille , ce chef-d’œuvre intemporel.

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Panic in U.S. History!: the Interview

Le deuxième tome de la collection Bubble Up!, des BDs pour l’apprentissage de la langue anglaise, met en scène des moments clés de l’histoire des États-Unis pour des élèves à partir d’un niveau A2.

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The Grandmother of Juneteenth

If Juneteenth (19 June) became a federal holiday in the U.S.A., it was partly in thanks to a remarkable retired schoolteacher and activist, Opal Lee, who is now 98. She petitioned Congress and the White House for five years to achieve her goal.

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Meet the Authors: Shine Brighter Seconde Replay

Comment appliquer les nouveaux programmes en seconde en septembre ? Shine Brighter 2e vous convie à un webinaire le 11 juin pour échanger avec deux des autrices du manuel sur le thème "Comment construire les repères culturels en développant les compétences langagières des élèves ?"

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Shine Bright 6e : la F.A.Q

Toutes les réponses à vos questions sur le manuel d'anglais Shine Bright 6e sont là ! Où trouver les évaluations ? Comment accéder aux audios ? Où télécharger mon manuel numérique enseignant ?... Nous avons réuni toutes les réponses aux questions que vous nous avez posées ces derniers mois dans cette F.A.Q.

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Rendez-vous

Frederick Forsyth, Cold-Blooded Novelist

The master of political thrillers has passed away at age 86. His books have sold over 75 million copies in more than 30 languages.

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The Sound of Summer Fades Away

Brian Wilson, the Beach Boys' songwriter, died on 12 June. The band symbolised a California dream of sun, surf and sand and rivalled the Beatles for the coolest band of the 1960s.

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Sélection culturelle

"Huckleberry Finn" from Another Point of View

Percival Everett received the 2025 Pulitzer Prize for Fiction and the National Book Award for Fiction for his reworking of Mark Twain's Huckleberry Finn. James, as the title implies, looks at the events of the book through the eyes of Jim, the enslaved man who accompanies Huck on his raft ride when he runs away.

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Lire : donner une structure à des informations

Par Camille Ducrot, professeure documentaliste dans l’académie de Grenoble, membre de l’A.P.D.E.N. Dans le cadre de l’objet d’étude « Le monstre aux limites de l’humain », une professeure documentaliste et une professeure de français proposent à une classe de 6 e une séance de travail au CDI sur la réalisation d’une double page documentaire sur les monstres de la mythologie romaine. Lire et comprendre un texte documentaire Les élèves ont l'habitude de lire des textes découpés en chapitres, avec une écriture continue, ou de travailler sur des documents variés, en histoire par exemple. Pour eux, ces documents juxtaposés ne font pas nécessairement sens les uns avec les autres. Travailler directement à partir d'un livre documentaire ou d'un site internet nécessite un apprentissage ciblé. Ainsi, un des premiers exercices de compréhension d'un livre documentaire est le décryptage du fonctionnement du sommaire, pour chercher une page qui pourra répondre à un besoin d'information précis. Il est aussi possible de faire travailler les élèves sur la structure d'une double page d'un livre ou d'une revue documentaire, pour leur faire comprendre l'importance de la lecture des titres et intertitres et de leur hiérarchisation, ainsi que le lien entre les illustrations, textes, schémas et encadrés. Se mettre à la place de l'éditeur et du graphiste Il y a quelques années, une autrice du magazine Baïka, qui traite de questions liées à la culture et à la géographie, a proposé, dans le cadre de l'Éducation aux Médias et à l'Information (EMI), un atelier de mise en page à partir d'une de ses revues. Il s'agissait de recréer une rubrique d'un numéro de la revue. Nous choisissons ici d'adapter cet atelier. À partir de plusieurs pages d'un livre documentaire sur les monstres de la mythologie antique, on extrait des illustrations, des paragraphes, des titres, des schémas et des légendes. Ces éléments sont isolés les uns des autres. Les textes peuvent être proposés en plusieurs exemplaires en changeant les couleurs ou les polices d'écriture. Ils sont imprimés et distribués aux élèves. L'exercice consiste à leur demander de reconstituer une double page de documentaire présentant le sujet voulu. Les élèves peuvent choisir les titres, textes, illustrations, légendes en fonction de leur pertinence, et les associer pour produire une double page qui décrive le monstre antique tiré au sort. Intégrer de la différenciation Il est possible de proposer cet exercice au cycle 4 et de différencier les difficultés : une biographie sera plus facile à reconstituer et à hiérarchiser. Un entretien permettra aux élèves d'associer plus facilement les questions aux paragraphes. Pour les élèves les plus en difficulté, les associations titres/paragraphes pourront déjà être préparées. Au contraire, pour complexifier l'exercice il sera possible d'ajouter des tableaux de données, des schémas que les élèves devront insérer ou encore de proposer des images à légender. Il peut être également intéressant, en partant d'une recherche documentaire, de faire écrire aux élèves certains paragraphes. Nous pourrons alors ajouter, par exemple, un exercice bibliographique. Productions et prolongements Une fois que les élèves ont fait leurs choix, ils sont invités à découper les éléments et les assembler sur une feuille A3. La mise en page est alors discutée, l'occasion d'aborder avec eux les notions de charte graphique, homogénéité des polices, sens de lecture de l'information. Une fois les éléments validés par chacun, les élèves peuvent coller les éléments et finaliser leur page. Pour l'ensemble de ce travail, seront valorisées les informations retenues par les élèves, la façon dont ils les ont hiérarchisées, le soin ainsi que l'originalité du rendu final. Les doubles pages obtenues peuvent être exposées au CDI. Il est aussi intéressant de projeter la mise en page initiale et de recueillir les avis des élèves. Cet atelier a l'intérêt de faire entrer les élèves dans l'information par une porte inhabituelle : non pas lire pour sélectionner et comprendre l'information mais plutôt la comprendre pour l'organiser au mieux. Il s'agit de leur faire manipuler la structure même du document pour le rendre plus accessible, moins effrayant.   Notion info-documentaire - La structure du document La structure du document renvoie à son organisation finale, et à sa structuration en différents éléments constitutifs (blocs d'images ou de texte) qui le caractérisent et permettent de l'identifier. La structure du document présente l'information en utilisant différents codes de présentation. Ces codes sont liés à la technologie utilisée (imprimé, numérique, électronique) mais aussi à des choix esthétiques qui font l'originalité du document. BIBLIOGRAPHIE Pour les documentaires à partir desquels travailler, il est intéressant de choisir des ouvrages où les éléments sont facilement dissociables. À voir selon ce que vous trouvez dans les CDI de vos établissements. • Baïka Magazine (https://www.baika-magazine.com). • Hélène Montardre, La Mythologie grecque, Milan Jeunesse, 2011. • Raphaël Martin, Jean-Christophe Piot, Lucas Harari, Les Monstres de la mythologie, Éditions de La Martinière, 2016. • Arkéo Junior, soit « Thésée contre le Minotaure » dans Les Vikings, Guerres terribles, n°266, 2018, ou « Monstres et merveilles de l'Odyssée » dans Les Aventures d'Ulysse, un incroyable voyage, n°243, 2016, Éditions Faton.

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Voyage au cœur des mots avec Étymocurieux

Étymocurieux, de son vrai nom Sébastien Grimaud, est un passionné d’étymologie. Ses différentes vidéos sur les réseaux sociaux sont une invitation à explorer l’histoire fascinante des mots de notre quotidien, à travers des analyses approfondies, ludiques et accessibles à tous. Un parcours atypique Comment ce projet est-il né ? Il est né un peu par hasard, lors d’une soirée avec des amis et de la famille. Je me suis retrouvé à faire le tour de table de l’étymologie des prénoms, quand je la connaissais. Le silence qui s’est installé à table m’a fait comprendre que cela pouvait intéresser les gens. J’avais fait du latin et du grec donc j’adorais déjà ça, mais cette soirée a été comme un déclic. J’ai compris qu’en trouvant le bon angle on pouvait réussir à captiver les gens. Quelques jours après, j’ai eu l’idée de faire la même chose sur les réseaux sociaux. Comment avez-vous démarré ce projet ? J’ai démarré en décembre 2023. Le réseau qui était le plus naturel pour moi était Instagram, car je ne connaissais pas vraiment TikTok. Le premier mois, je ne faisais pas de vidéo, je ne faisais que des images et je ne montrais pas ma tête, même s’il y avait quand même une photo de moi. Je générais des images grâce à une IA pour illustrer le mot que j’avais choisi, puis j’écrivais l’étymologie par-dessus. C’était quelque chose de moins incarné, mais dans un premier temps, j’étais plus à l’aise. J’ai donc fait ça pendant un mois, ce qui m’a permis de réunir déjà un millier de personnes. J’ai ensuite sauté le pas et j’ai commencé à me filmer. C’était un exercice complètement nouveau, j’y ai pris gout et ça a pris de l’ampleur. Quel a été votre parcours avant d’en arriver là ? Avant ça, j’ai fait un baccalauréat littéraire au lycée Georges-Brassens à Paris, qui avait un parcours CHAM, donc j’étais en musique. J’ai ensuite fait une hypokhâgne au lycée Jules-Ferry et j’ai vraiment adoré. C’est là que j’ai commencé le latin et le grec, niveau grand débutant. J’avais déjà fait du latin au collège mais j’avais dû arrêter au lycée. J’ai également fait deux khâgnes au lycée Claude-Monet. Il y avait des professeurs exceptionnels en grec et en latin. Après la prépa, j’ai fait un Master de lettres classiques à la Sorbonne. Ce cursus me plaisait beaucoup, notamment les cours de linguistique. J’adorais la grammaire ainsi que la rigueur de la version et du thème en langues anciennes. J’ai ensuite fait un CAPES de lettres, mais j’enseignais déjà avant comme contractuel, parce que je voulais travailler pendant mes études. J’ai également passé une agrégation de musique, parce que j’ai toujours aimé ça, en plus des lettres. J’ai commencé la musique a 11 ans environ au conservatoire. J’ai d’abord fait de la clarinette, du piano, puis du clavecin en étant adulte. J’ai enseigné 3 ans les lettres classiques et 4 ans la musique. Je n’enseigne plus, mais j’y retournerai peut-être un jour. Faites-vous toujours de la musique ? Oui, j’étais justement en concert hier soir, avec des musiciens de l’Orchestre de Paris. En fait j’adore tout faire : j’aime la musique, j’aime les lettres. Je fais donc des lettres sur les réseaux et de la musique en concert. Être créateur de contenu Qu’est-ce que le travail de créateur de contenu signifie pour vous ? Je pense que ça dépend vraiment du domaine dans lequel on se situe. En ce qui me concerne, c’est surtout un travail de recherche et d’écriture. Ça n’a l’air de rien, car la vidéo dure 1 minute ou 1 minute 30, mais je passe des heures, voire des jours à effectuer des recherches. Il faut d’abord trouver des idées originales, ce qui implique justement d’être créatif. Le travail d’écriture est ce qui me prend le plus de temps parce que j’essaie de construire quelque chose qui soit clair, et aussi, sans être exhaustif parce que c’est impossible, de très complet. Si je choisis le mot « grand-mère » par exemple, je vais essayer de citer des sources linguistiques, des dictionnaires anciens, de la littérature, et je vais essayer de faire une plaisanterie à la fin. Au début mon script fait 3 pages, puis je resserre pour que tout tienne en 1 minute. Dans « créateur », il y a aussi l’idée de prendre de la matière un peu partout et de créer quelque chose de différent, mais qui soit compatible avec l’esprit des réseaux. Les gens sont sur les réseaux pour se divertir ; produire un contenu très scolaire ne marcherait pas, et ce n’est pas ce que je souhaite faire. Il faut donc créer quelque chose de divertissant, mais aussi d’intelligent, et d’un petit peu subtil. Je préfère l’appellation « créateur de contenu » au terme d’influenceur, car je ne cherche pas à influencer les gens et je ne vends pas de gadgets. Cela dit, créateur de contenu est un métier, et c’est devenu mon activité principale. Il faut en vivre et je ne m’en cache pas. Je fais donc, de temps en temps, des partenariats qui me permettent d’avoir un revenu mais je choisis toujours des partenariats éthiques, responsables ou intellectuellement intéressants. Ce sont, par exemple, des partenariats avec des organismes pour apprendre une langue étrangère, en lien avec l’associatif, ou encore avec des instituts culturels comme l’Opéra-Comique. L’avantage de mon compte, c’est que tout peut être prétexte à étymologie puisqu’il y a des mots partout. L’objectif principal reste avant tout de donner du contenu pour partager du savoir, sans faire des partenariats tout le temps. J’adore apprendre : j’adore apprendre pour moi et j’adore ensuite apprendre aux autres, et c’est ça qui me motive. Comment choisissez-vous les mots sur lesquels vous travaillez ? Le choix des mots dépend de plusieurs choses. Parfois, ça dépend de mon humeur et les mots me viennent simplement en y réfléchissant. Ça dépend aussi de l’inspiration du moment ou de mes lectures. Les abonnés m’envoient également des suggestions tous les jours. De, nombreuses personnes se questionnent sur l’écriture de tel mot, se demandent pourquoi il y a un « s » à tel endroit, pourquoi on dit telle expression. Concrètement, comment cette activité s’inscrit-elle dans votre vie professionnelle et personnelle ? S’agit-il d’un travail à plein temps ? Oui, c’est devenu un travail à plein temps. Au début, c’était une passion que je faisais sur mon temps libre, et maintenant c’est mon activité professionnelle, en plus de la musique. J’ai le statut d’auto-entrepreneur qui me permet d’avoir une plus grande liberté. Je vis uniquement des partenariats car Instagram ne rémunère pas, peu importe le nombre de vues. TikTok au contraire rémunère mais ce n’est pas assez pour vivre, et j’y suis moins actif. Les vidéos comme outils de transmission Pensez-vous à un public particulier quand vous concevez vos vidéos ? Je pense à tout le monde, parce que quand je regarde mes statistiques, je constate qu’il n’y a pas de public précis. Il y a toutes les tranches d’âges, bien que les plus représentées soient les personnes entre 25 et 40 ans. Il y a aussi tous les pays : il y a 70 % de Français, mais il y a aussi des Belges, des Suisses, des Africains, ou encore des Québécois. J’adapte ainsi mon discours pour que ce soit compréhensible par des adolescents, des adultes, par des gens qui sont ou ne sont pas du métier. Ce que j’essaie de faire c’est capter l’attention des gens. On dit souvent que tout se joue dans les 3 premières secondes, il faut donc avoir une phrase accrocheuse, souvent liée a quelque chose de contre-intuitif, pour que les gens aient envie de rester. L’intérêt de la personne est différent si j’arrive en disant : « Aujourd’hui, on va étudier la réduplication linguistique » ou « On dit une grande sœur, alors pourquoi on ne dit pas une “grand-mère” ? ». Dans le deuxième cas, ça parle à tout le monde et donc ça peut attiser la curiosité des adolescents, des adultes ou des seniors. Je pense également qu’il faut utiliser l’humour, même en tant que professeur, pour intéresser la personne qui est devant nous. Quelle est la part des échanges dans votre travail, puisqu’on parle de communauté avec les réseaux sociaux ? C’est quelque chose que je ressens vraiment. Ce qui est génial avec les réseaux, c’est que ça passe par écrans interposés, mais il y a quand même un sentiment de communauté. D’abord il y a les chiffres : je vois les gens liker et je vois le nombre d’abonnés. Quand j’ai commencé fin 2023, l’objectif que je m’étais donné était d’atteindre 10 000 abonnés au bout d’un an. Ça fait maintenant 10 mois, et il y a 250 000 personnes sur Instagram et 40 000 personnes sur TikTok, c’est incroyable. Mais cet esprit de communauté passe surtout par les interactions, avec des gens qui prennent le temps de commenter ou qui m’écrivent un message en privé. Ce n’est pas toujours évident parce que je reçois beaucoup de messages, mais j’essaie de répondre au maximum. Quand je ne peux pas répondre, je fais une story ou je remercie les gens de me soutenir parce que ça me fait vraiment plaisir. Maintenant, j’aimerais rencontrer les gens en chair et en os. Ça arrive déjà un peu : des personnes sont venues au Festival de la francophonie ou j’étais, d’autres sont venues au concert d’hier soir. Je trouve ça incroyable que les gens prennent le temps de venir me parler et j’aimerais rencontrer davantage les personnes qui me suivent. J’aimerais continuer mon activité sur les réseaux, mais à terme, le faire autrement, pourquoi pas des conférences ou dans le cadre de spectacles sur scène. Avez-vous des retours d’élèves ou de professeurs ? Avez-vous déjà rencontré des professeurs qui utilisaient vos contenus ? Il y a des enseignants qui me suivent et qui montrent mes vidéos à leurs élèves en classe ou recommandent mon contenu. D’autres m’écrivent pour me demander des conseils, sur la manière par exemple d’aborder tel sujet avec des élèves. J’essaie de les aider du mieux que je peux. J’ai aussi des retours d’étudiants qui m’expliquent que mon compte leur a été conseillé par leur professeur. Dans l’ensemble, les commentaires sont très positifs. J’ai parfois des retours négatifs, qui peuvent être constructifs : on me dit si j’ai commis une petite faute, ou un trop grand raccourci. Les gens sont vraiment attentionnés et attentifs et c’est très bien ainsi parce que ça me permet de progresser.

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