Source : L’Express, 1er juillet 2022 - Crédit de la photographie de présentation : © trekandphoto / Adobe Stock

Alors que la Cour suprême des États-Unis avait, en 2007, jugé que, dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique, l'Agence de protection de l'environnement (EPA) était compétente pour réguler les émissions de gaz à effet de serre émises par les usines du pays, elle a, jeudi 30 juin, pris la décision de réduire drastiquement son pouvoir. […] Elle limite donc le champ de compétence d'une agence sur laquelle le président Joe Biden comptait s'appuyer afin que les États-Unis produisent, en 2035, la majorité de leur électricité grâce à des énergies propres et atteignent, à l'horizon 2050, la neutralité carbone.

Tout en jugeant « sensée » la politique d'un plafonnement des émissions de dioxyde de carbone forçant à terme la sortie du charbon pour la production d'électricité, la Cour suprême estime que l'EPA n'a pas de légitimité à exercer le pouvoir qui lui est donné […]. Ce pouvoir échoit désormais aux États, laissant planer la menace d'un pays fracturé par des décisions contraires, rendant impossible toute action politique coordonnée.

Les Éta