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Jouer est l’une des modalités pour apprendre dans le programme de l’école maternelle. C’est en effet le mode d’apprentissage premier du jeune enfant.
La pratique des jeux mathématiques développe des compétences mobilisant la logique, la stratégie, la concentration, la mémoire, l’abstraction… Les enfants s’investissent facilement et, pour certains, avec moins d’appréhension, ce qui est un facteur de réussite. Les jeux de numération peuvent être utilisés à différents moments des apprentissages : pour introduire une nouvelle notion, pour s’entraîner et construire des automatismes, pour approfondir ou remédier.

Durant les trois années d’école maternelle, l’élève acquiert les bases essentielles sur le nombre, les quantités, et apprend à utiliser ces connaissances pour résoudre des problèmes. À leur entrée en petite section, les enfants se sont souvent déjà familiarisés avec les petites quantités. Ils savent reconnaître des configurations connues sur les dominos, les dés, les doigts de la main et sont capables de réciter le début de la suite numérique, sans que cela traduise nécessairement une véritable compréhension des quantités et des nombres. À la fin de la grande section, l’enfant doit notamment savoir décomposer et recomposer des quantités jusqu’à 10, voire au-delà, et connaître la comptine numérique jusqu’à 30.

Donner du temps aux enfants

La construction du nombre s’appuie sur la notion de quantité, sa codification orale et écrite, l’acquisition de la suite orale des nombres et l’usage du dénombrement. Chez les jeunes enfants, ces apprentissages se développent en parallèle avant de pouvoir se coordonner. L’enfant peut, par exemple, réciter assez loin la comptine numérique sans savoir l’utiliser pour dénombrer une collection. Il a besoin de temps pour comprendre que « cinq » correspond à un cardinal précis indépendamment de la nature des collections (animaux, voitures, jetons, cubes, etc.), de la taille des objets ou des éléments et de l’espace qu’ils occupent, que l’on peut compter les éléments de la collection (mais sans compter deux fois le même !) dans un ordre différent sans changer le résultat, et que le dernier mot-nombre énoncé est le cardinal de la collection.

Le programme rappelle qu’une place importante doit être accordée aux stratégies de composition-décomposition des nombres, dont la maîtrise est une condition nécessaire à la construction du nombre : « trois » c’est deux et encore un, un et encore deux ; « quatre » c’est deux et encore deux, trois et encore un, un et encore trois ; etc.

Les trois années de maternelle sont nécessaires et parfois non suffisantes pour stabiliser ces connaissances, en veillant à ce que les nombres travaillés soient composés et décomposés.

Les confronter à de nombreuses situations

La découverte des nombres et de leurs utilisations demande des activités nombreuses, régulières et variées. En effet, il est important que les élèves s’exercent avec régularité pour développer des automatismes à partir desquels ils pourront entrer dans des activités de plus en plus complexes.

Un grand nombre de situations du quotidien offre des supports de séquences pour apprendre à compter et résoudre des problèmes, par exemple les activités rituelles (le calendrier, le tableau des présents et des absents…), l’élaboration d’une recette de cuisine, les déplacements dans un espace, les activités de comparaison, distribution, classement, mise en correspondance…

L’enseignant(e) dispose également de toute une gamme d’ateliers pédagogiques dédiés, de jeux et de matériels ludiques axés sur la manipulation pour donner du sens à la notion de nombre et construire les premiers apprentissages mathématiques, dans des situations motivantes pour les élèves, et avec un objectif d’apprentissage ou de réinvestissement déterminé.

Parmi les jeux de numération :
les dominos, les lotos, les jeux de cartes favorisent une première approche des quantités et des nombres. Ils permettent aux enfants de percevoir globalement des quantités, de comparer, dénombrer, associer le nom des nombres avec leur représentation (constellation, collection témoin, doigts de la main, écriture en chiffres) ;

  • les jeux de parcours avec des déplacements amènent les enfants à acquérir et mémoriser la suite numérique, à dénombrer des quantités, comparer, ajouter (« j’avance »), retrancher (« je recule ») ;
  • le matériel de numération (abaques, boîtes à nombres, jetons, cubes et plaques…) permet de réaliser et comparer des collections, dénombrer une quantité, résoudre des problèmes portant sur les quantités (par exemple ajouter ou retirer des éléments).

Les situations proposées font une large place à la manipulation et suscitent l’observation, le questionnement, la recherche et le raisonnement chez l’enfant. Les règles des jeux sont adaptées au niveau des élèves (par exemple selon le champ numérique retenu, le nombre de cartes, de dés ou d’éléments à manipuler), aux objectifs d’apprentissage en numération et dans d'autres domaines (langage, repérage dans l’espace notamment).

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