« La présence d’une mascotte en maternelle exerce un attrait important sur les jeunes élèves. Elle devient rapidement un élément central de la classe, éveillant leur curiosité, suscitant leur expression langagière, déclenchant affection et émotions. En mettant en scène la mascotte et en lui prêtant sa voix, l’enseignant(e) peut faciliter l’introduction d’activités didactiques ou pédagogiques dans des domaines variés. »
Laurence Schmitter, extrait du Guide pédagogique J’apprends avec Kimi, Éd. Nathan.
Quel est le rôle d’une mascotte de classe ?
Un outil rassurant
La mascotte est en quelque sorte le « doudou » de la classe. Elle apporte une sécurité affective propice aux apprentissages. Elle permet en effet de créer des conditions sécurisantes : identification à la mascotte, objet transitionnel à qui l’on peut s’adresser et poser spontanément des questions, développement de la confiance et de l’estime de soi par des prises de parole qui associent le geste au langage (par exemple, lorsque l’enfant manipule lui-même la mascotte). Elle favorise l’écoute active et aide les enfants à dépasser leurs freins et leur peur de s’exprimer, en particulier les plus timides et les « petits parleurs ».
Un outil fédérateur
La mascotte donne une identité à la classe, elle gère avec bienveillance les situations quotidiennes (attention, conflits, niveau sonore…) et peut donner des conseils aux élèves. Elle les invite, par exemple, à tenir compte des différentes situations de communication, à mieux écouter et à respecter la parole de l’autre. Elle contribue à tisser des liens au sein du groupe classe, par exemple lorsqu’elle a quelque chose d’important à communiquer ou à travers ses aventures et les rebondissements auxquels elle doit faire face... Témoin de la vie de la classe, elle peut suivre les enfants dans leurs déplacements, les sorties, et visiter les familles le week-end. Il y a des avantages à ce qu’elle puisse être habillée, attraper ou porter des petits objets pour enrichir les activités.
Un outil médiateur et déclencheur
Comme les marionnettes et les marottes, la mascotte est un objet médiateur qui permet de faire le lien entre l’imaginaire et le réel et engage les enfants à participer à des jeux et des activités de faire-semblant. Toutes peuvent faire office de « meneur de jeu » dans la classe, provoquant l’adhésion spontanée des élèves, attirant et retenant l’attention, sollicitant, faisant participer... Elles favorisent la prise de parole (c’est la mascotte [la marotte, la marionnette] qui parle) et elles peuvent aussi jouer le rôle de guide bienveillant dans l’apprentissage de la langue orale. Car l’apprentissage du langage – on le sait bien – n’est pas seulement d’ordre fonctionnel mais aussi d’ordre affectif. Les enfants doivent pouvoir éprouver du plaisir à reproduire et à imiter des structures langagières, puis à s’exprimer et à communiquer avec d’autres de façon autonome.
Quelles activités mener avec une mascotte ?
La présence d’une mascotte apporte un fil directeur introductif et actif des apprentissages. Elle permet d’introduire des activités didactiques ou pédagogiques dans des domaines aussi variés que les mathématiques, le langage, la découverte du monde, les arts visuels, la motricité… Selon les situations, l’enfant peut être confronté à des discours de type narratif, descriptif, explicatif. Il peut s’agir pour la mascotte de raconter une histoire, de dire une comptine ou une poésie, de proposer des jeux, de poser des questions, d’orienter une recherche, d’aider à résoudre un problème, etc.
Dans le domaine du langage, par exemple, les enfants apprennent des comptines, découvrent différentes manières de s’exprimer (production d’un discours expressif), prennent en charge un récit connu que la mascotte a oublié, etc. La mascotte peut aussi faire ressurgir des sentiments et des émotions personnelles (joie, tristesse, peur, colère, inquiétude...) et aider les enfants à les verbaliser. La mascotte trouve également sa place dans les activités ritualisées et aide à structurer la vie du groupe-classe dans le temps. Les enfants l’habillent le matin en fonction de la météo. Elle devient sujet de langage, par exemple, à son retour de week-end dans les familles. Elle est également réceptrice du message des enfants lorsqu’ils lui racontent le déroulement d’une activité (par exemple, la description d’un parcours de motricité) ou un événement particulier (une sortie de classe…).
Autrice : Laurence Schmitter
Apprendre avec Kimi, c’est donner aux enfants de petite section le goût d’apprendre et de prendre un bon départ !
Les +
- Un matériel pédagogique riche et attrayant conçu pour les manipulations en groupe.
- Des activités collectives, en atelier, individuelles, décrites pas à pas dans chaque guide pédagogique.
- Des modalités d’apprentissage variées : mise en place de rituels, activités d’observation et d’expression, mémorisation, résolution de problèmes...
- La progressivité des activités intègre des répétitions et des variantes pour s’assurer régulièrement que les fondamentaux se mettent en place.
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- Parler de la vie de Kimi en classe et dans les familles ;
- Parler de la structuration du temps avec Kimi.
J’apprends avec Kimi - Les petits nombres
Accompagnés et stimulés par la souris Kimi, les enfants découvrent pas à pas les quantités et les nombres de 1 à 3 (jusqu’à 5 avec le matériel) au travers d’activités axées sur le jeu et la manipulation : comparer des petites collections par perception globale, dénombrer des petites quantités par la manipulation, résoudre des problèmes de composition de collections, utiliser et lire les chiffres par le jeu.
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